St Etienne des Oullières (69460) - Rhone Alpes - France
Producteur Beaujolais villages
Le château de Lacarelle est l'une des plus anciennes propriétés viticoles du Beaujolais. Il regroupe aujourd'hui 138 hectares de vignes sur les coteaux de St Etienne des Oullières, St Etienne de la Varenne et Arbuissonas, dans l'aire d'appellation Beaujolais - Villages.
Les ancêtres du Comte Durieu de Lacarelle possédaient des terres sur les communes voisines. Au milieu du XVIIIème siècle, ils ont créé à Paris un entrepôt destiné à assurer le débouché de la production des vignes, qui avaient été plantées en remplacement de mauvais seigles et de maigres taillis. En 1786, au cours d'une vente aux enchères, ils se sont portés acquéreurs de ce qui est aujourd'hui le centre de la propriété.
Depuis plus de deux siècles, les Durieu de Lacarelle se transmettent, de père en fils, leur passion pour ce domaine sur lequel, avec la précieuse aide d'un dizaine de fidèles familles de vignerons, ils produisent des vins d'une remarquable finesse.
En 1969, Louis Durieu de Lacarelle, actuel propriétaire, reprend le domaine familial. Sa passion pour ce noble produit qu'est le vin, alliée à l'expérience qu'il a acquise dans la gestion d'autres vignobles, ainsi qu'à sa participation aux travaux des instituts professionnels de la branche, lui permettent de poursuivre avec succès ce qui a toujours été l'objectif de ses prédécesseurs.
« Produire des vins jeunes de qualité, qui n'ont pas besoin d'attendre des années pour dévoiler leur excellence, et les faire connaître tant en France qu'à l'étranger ».
Le succès des Beaujolais - Nouveaux est souvent envié par d'autres vignobles, à qui dame nature n'a pas mis dans la corbeille les mêmes facteurs de précocité. En fait, le primeur fait trop souvent oublier que le Beaujolais a toujours produit et continue à produire des vins de grande qualité, appréciable en toutes les saisons.
Poursuivant l'œuvre de ses aïeux, Louis Durieu de Lacarelle et son épouse, avec l'aide de leurs collaborateurs , harmonisent les techniques modernes et le respect des traditions, afin de produire et d'élever des vins de qualité et de plaisir, que l'on peut boire à tout moment sur toutes les tables...
Les médailles obtenues presque chaque année, au concours national de Paris en mars ou à celui de Macon en mai, prouvent que leurs efforts n'ont pas été vains. Ceci est confirmé par la fidélité d'une clientèle développée au cours des deux dernières décennies, tant en Europe qu'en Asie et en Amérique.
Les efforts du Chateau de Lacarelle sont régulièrement récompensés par des médailles, distinction dans des guides ou revue.
Nos récompenses :
Nous citons ci dessous les médailles acquise au XXIème siècle
Nous retrouvons des distinctions remontant au milieu du XIXème siècle (1856, 1860, 1878, 1897, 1899...). Sans garantie d'exhaustivité, car le temps bouscule les souvenirs
London Decanter World Wine Awards 2007
Médaille de bronze pour notre Château de Lacarelle 2004
concours des Grands vins de France Macon 2007
Médaille d'or pour notre Château de Lacarelle 2006
Médaille de bronze pour notre Château de Lacarelle 2004
Concours des 2 Bouteilles
2ème prix pour notre Château de Lacarelle 2005
Wine Advocate - Note de Parker
Parker et son equipe nous donne la note de 88
pour notre Château de Lacarelle 2003
Mai 2007
Avril 2007
Avril 2006
Aout 2005
Et encore bien d'autres ....
La Vigne :
Le Château de Lacarelle attache une grande importance à la culture de la vigne,
qui reste la condition première pour obtenir un grand vin.
De vieilles vignes, facteur de qualité. un unique cépage:Le gamay noir à jus blanc. sur l'ensemble du domaine, l'âge moyen des vignes est d'environ 35 ans.
Toutes les façons culturales tendent à conserver le plus longtemps possible les vieilles vignes, dont les vins sont plus régulièrement de grande qualité que ceux des jeunes plantations. Aujourd'hui, celles ci ne comprennent plus que des souches de Gamay noir à jus blanc, sélectionnées en fonction de leurs critères qualitatifs.
Pour assurer la persistance du potentiel du vignoble, il faut replanter chaque année, environ deux hectares. Ces replantations se font avec une forte densité de plus de 9000 pieds à l'hectare, conduit en gobelets bas, ou bien comme l'autorise les nouveaux décrets de l'appelation depuis 2005 à des densités plus faibles, en pieds monté et palisés
NOS A.O.C BEAUJOLAIS VILLAGES
Château de Lacarelle 2004
Cuvée traditionnelle 100% GAMAY
Le millésime 2004 est une année tout en fruits. Une expression typique de ce que le gamay offre de meilleur sur notre sol granitique. L’assemblage du Château présente un très beau curriculum tant en France qu'à l'étranger. Il peut être bu dès maintenant et accompagnera aussi bien une viande blanche qu’un rôti ou une tarte sucrée. C’est un vin léger et qui désaltère.
DISPONIBLE EN MAGNUM 1,50 l
Château de Lacarelle 2005
Cuvée traditionnelle 100% GAMAY
Pendant l'année 2005, les circonstances climatiques ont été particulièrement favorable à la concentration. Cette année, la nature nous offre pour notre cuvée traditionnelle un vin charpenté et équilibré, d'un rouge épais et sombre. A déguster sur une terrine ou un fromage à pâte crue. une année à garder.
Domaine des Grottes 2006
Cuvée non filtrée 100% GAMAY
Une cuvée non filtrée et facile à boire. Un plaisir authentique pour toutes les occasions, de l'apéro au désert. Epatez vos amis en leurs offrant un beaujolais comme on le boit chez nous: fruité, rond, équilibré... idéal pour vos barbecue ou pique-nique... En direct de la cuve. Un léger dépôt naturel peut se trouver au fond de la bouteille. l'idéal: carrafer qq heures avant le service
DISPONIBLE EN MAGNUM 1,50 l
Domaine des Grottes 2005
Non filtré / Cuvée 30 jours en fût 100% GAMAY
Un millésime charnu passé 30 jours en barriques pour allier la finesse des arômes de vanille du chêne et le fruit de notre gamay. Un vin tout à fait étonnant avec un bon potentiel de garde. Plaisir authentique du vin tiré directement sur le fût. À boire entre amis à la place du whisky, à la place de la bière... et pourquoi pas à la place de l'eau.... puis surprise, un petit message vous attends à l'intérieur de la bouteille... héhé
C'est une étonnante histoire contemporaine, celle des 50 années d'existence d'un vin nouveau-né. C'est aussi un beau voyage dans les vignes beaujolaises au fil des saisons, jusqu'aux cuvages où renaît chaque année, le troisième jeudi de novembre, le " petit jésus en culotte de velours ", attendu avec impatience dans le monde entier, des comptoirs lyonnais ou parisiens aux grandes capitales qui ont accueilli l'événement, Moscou, Séoul et Bangkok pour ne citer que les trois dernières en date. Mais c'est aussi une étonnante et longue histoire, ouverte par les " boissons de vendanges " de nos ancêtres gallo-romains, celle de l'impatiente attente du " vin novel " crié dans les rues au Moyen Age, ou du " vin bourru " de nos grands-parents. Ce livre, dédié aux vignerons du Beaujolais, peut aussi apaiser la soif de connaissance de tous les amateurs de bon vin et de belle histoire puisqu'il est tiré, il faut le lire ! " Novembre serait un mois morne et désolant si, en son milieu, ne déboulait chaque année, dans un grand concert de rires et de bruits de verres, le beaujolais nouveau [...] Le troisième jeudi de novembre et les jours qui suivent, le pays trinque, dans le vrai et bon sens du verbe, et le moral est à la hausse [...] ".
EXTRAIT DE LA PRÉFACE DE BERNARD PIVOT
Chroniques et points de vue :
Lyonnais-Beaujolais
Présentation de l'éditeur
Lyonnais et Beaujolais, deux faces complémentaires d'un département complexe où la fusion du Rhône et de la Saône symbolise parfaitement une personnalité fondée sur le passage et la rencontre. Rhône des aqueducs et des temples romains ; Rhône des églises et des forteresses puissantes ; Rhône des somptueux hôtels et des propriétés piquées dans la verdure ; Rhône des banquiers et des marchands ; Rhône des paysagistes mirant leur âme dans les ciels, les eaux et les couchants... Rhône dont l'histoire racontée par 0. Zeller (chercheur au Centre d'Histoire P. Léon) et l'art que nous dépeint G. Gardes (historien de l'art, chercheur au CNRS) sont intimement liés. Rhône au jour le jour : Rhône des vogues et des mâchons ; Rhône aux maisons de pierres dorées ou de pisé ; Rhône des viticulteurs et des canuts, des forains et des mariniers ; Rhône où l'on joue à la boule lyonnaise avant d'applaudir Guignol ; Rhône entre visible et invisible. Travail, fêtes, jeux, croyances, autant de facettes de la vie que nous révèlent D. Bonniel (ethnologue, chargée de cours à l'Université), J. Bonniel (maître de conférences à l'Université) et F. Laplantine (professeur, directeur du Département d'Antropologie à l'Université). Rhône à la langue savoureuse et à la production littéraire intense ; charme des patois étudiés par J.-B. Martin (professeur à l'Université) ; verve de la littérature dialectale que dévoile A.-M. Vurpas (chercheur à l'Université Catholique) ; de Maurice Scève à Frédéric Dard, foisonnement d'une littérature qui a su allier sagesse et truculence. J.-P. Gerfaud (directeur à l'Institut P. Gardette), en témoigne. Rhône, source d'émotions profondes ; Rhône des eaux vives et des fleuves majestueux ; Rhône des plaines fertiles et des serres rocheuses ; Rhône aux milliers de plantes et aux centaines d'oiseaux ; Rhône des chênes verts et des vignobles roux. R. Sceau (maître de conférences à l'Université) explique la richesse exceptionnelle de ce département, véritable carrefour géologique et climatique. Rhône au poids économique impressionnant : dynamisme agricole incontestable, tissu industriel consistant, tertiaire en essor ; un département de taille réduite pour une métropole d'envergure, sans doute la seule qui émerge de l'écrasante domination parisienne. R. Sceau et M. Bonneville (professeur de géographie à l'Université) s'interrogent sur les enjeux économiques de demain.
Chroniques et points de vue :
Beaujolais : Vendanges amères
Présentation de l'éditeur
Chaque année, la sortie du beaujolais nouveau fait couler beaucoup d'encre. Les éloges enthousiastes se mêlent aux critiques acerbes. Le vin permet tous les excès, aussi de langage. Dégustateurs et oenophiles se disputent autour des verres en oubliant d'évoquer toutes les réalités du vin, qui devient ainsi un produit détaché de la terre, des réalités sociales, économiques et financières qui sont aussi les siennes. Depuis plusieurs années, le beaujolais nouveau arrive dans un contexte de crise, celle, historique, qui ébranle le vignoble français. Pour le beaujolais comme produit, pour le Beaujolais comme pays, les enjeux sont économiques, environnementaux et sociaux. Le beaujolais fait vivre quelque 3500 familles de vignerons, induit des milliers d'emplois. Du vigneron de base, aux responsables professionnels, bien des acteurs d'un vignoble aux dimensions encore familiales sont conscients des risques. En juillet 2004, l'interprofession a lancé des pistes de réformes profondes, pour durer. Cette enquête tente de dessiner les voies d'un beaujolais durable afin de répondre à un avenir incertain.